30 ans de Prométhée ou la diplomatie navale du porte-avions, épisode 2 :

30 ans de Prométhée ou la diplomatie navale du porte-avions, épisode 2 : retrouvez en PJ l’article du CF Thibaut Lavernhe dans la revue Défense nationale.

L’opération Prométhée a été menée, il y a trente ans, dans un contexte de tension avec l’Iran après plusieurs attaques de bateaux de commerce français dans le golfe arabo-persique. Cette opération fut significative par son ampleur, 33 bâtiments engagés, et sa durée, 14 mois. Il s’agissait de protéger les navires de commerce battant pavillon français et de se préparer à un raid de représailles, en cas d’agression iranienne contre les intérêts français.

Trois groupes de bâtiments opéraient simultanément : une force de bâtiments de surface pour assurer la sécurité maritime dans la zone, le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Clémenceau et un groupe de bâtiments de guerre des mines. L’opération a montré tout l’intérêt du porte-avions dans la gestion de crise en termes de démonstration de puissance, de souplesse d’emploi et de capacité à durer sur zone.

Revue Defense Nationale_Trente ans apre s un regard sur l’operation Prome…

 

30 ans de Prométhée ou la diplomatie navale du porte-avions.

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Au cours d’une conférence prononcée le 2 octobre à l’Ecole militaire, l’amiral Lanxade, Alindien à cette période, est revenu sur cette opération en compagnie de l’amiral Coldefy, alors commandant d’un escorteur d’escadre et du professeur Dominique Guillemin, CC (RCIT).

L’opération Prométhée a été menée, il y a trente ans, dans un contexte de tension avec l’Iran après plusieurs attaques de bateaux de commerce français dans le golfe arabo-persique. Cette opération fut significative par son ampleur, 33 bâtiments engagés, et sa durée, 14 mois. Il s’agissait de protéger les navires de commerce battant pavillon français et de se préparer à un raid de représailles, en cas d’agression iranienne contre les intérêts français.

Trois groupes de bâtiments opéraient simultanément : une force de bâtiments de surface pour assurer la sécurité maritime dans la zone, le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Clémenceau et un groupe de bâtiments de guerre des mines. L’opération a montré tout l’intérêt du porte-avions dans la gestion de crise en termes de démonstration de puissance, de souplesse d’emploi et de capacité à durer sur zone.